Appel à la manifestation du 7 mai à paris contre la loi sur les droits d'auteur !

je relaye l’appel du collectif stopdrm.info (dont je fais partie), et je serais présent le 7 mai à paris :
« – Nous ne sommes pas des pirates
– Nous sommes des amateurs de musique et/ou des utilisateurs de logiciels libres
– Nous achetions chaque mois un nombre très substantiel de CD et de DVD
– Nous sommes choqués que les maisons de disques considèrent leur clients comme des ennemis ou des criminels potentiels et imposent des DRM à ceux qui justement achètent de la musique.
– Nous sommes choqués que des maisons de disques abusant de leur pouvoir se comportent comme des gangsters vis-à-vis des artistes qu’elles exploitent en ligne sans les rémunérer. Qu’elles ne viennent pas s’étonner si des internautes suivent leur exemple. On a la société que l’on mérite.
– Nous n’achèterons plus de CD édités par des Majors qui luttent contre la copie privée et contre les logiciels libres. Nous n’achèterons plus de CD ou de musique en ligne contenant des DRM (Dispositifs de Contrôle d’Usage). Nous n’achèterons rien sur les plateformes soi-disant légales qui ne respectent ni les droits des auteurs ni ceux des artistes.
– Nous demandons le droit pour les artistes de choisir librement le mode de distribution de leur musique (avec ou sans DRM) que ce soit pour les CD ou les fichiers mis en téléchargement. Si, comme aujourd’hui, ce sont les maisons de disques qui imposent la présence de DRM, où est le droit des auteurs ?
– Quand nous écoutons de la musique, nous ne voulons pas compter pour chacun de nos disques ou morceaux le nombre de copies et de transferts qu’il nous reste. Nous ne voulons pas gérer la pénurie que nous imposent les DRM, nous ne voulons pas jongler avec nos fichiers, nous voulons écouter de façon sereine et pérenne la musique que nous avons achetée.
– Nous ne voulons pas trembler à chaque fois que nous changeons de disque dur, de balladeur ou d’ordinateur, en priant pour ne pas perdre la musique que nous avons achetée. Nous demandons la possibilité dans le cadre d’un usage privé de pouvoir contourner les DRM sans craindre une amende de 750€.
– Les DRM ne sont pas efficaces : ils empoisonnent la vie des consommateurs et n’arrêtent pas les contrefacteurs.
– Nous demandons instamment la création et la promotion de réelles plateformes de téléchargement légales sans DRM, équitables pour les artistes et les auteurs, et accessibles aux éditeurs indépendants, seule garantie de la diversité musicale.
– Nous demandons aux distributeurs de musique d’informer leur clients des contraintes imposées par les DRM et nous demandons aux maisons de disques d’indiquer clairement sur les plateformes de téléchargement et sur les CD qu’il ne s’agit plus de vente de musique mais de location longue durée.
– Nous savons que les maisons de disques pensent que les DRM sont la solution au piratage. Rien n’est moins sûr. Ce qui est certain en revanche c’est que les DRM et la loi les protégeant signifient pour nous, consommateurs, le refus définitif de tout achat de musique avec DRM. Les maisons de disque et les artistes avec DRM s’en rendront vite compte. Et le piratage n’y sera pour rien.
– Nous demandons aux artistes de réagir et de prendre position contre les DRM (Dispositifs de Contrôle d’Usage) et contre la politique de leurs producteurs qui consiste à dresser le public contre les artistes et inversement. Si les ventes baissent, ce n’est pas en mettant des bâtons dans les roues de ceux qui achetaient encore de la musique que les choses vont s’arranger.
Pour finir :

Nous aimons la musique et nous voulons pouvoir faire vivre les artistes et les auteurs que nous aimons, ce qui implique une diversité musicale, des contrats plus équitables, et la rémunération des artistes dont la musique est vendue en ligne (qui est encore souvent refusée par les majors)
Nous voulons pouvoir choisir librement le matériel et les logiciels que nous utilisons, ce qui implique le refus des monopoles de fait et l’obligation de l’interopérabilité.

« L’ombre de la honte plane sur le Sénat »

Devant les amendements honteux du sénateur Thiollière qui s’aplatit devant les desiderata des majors et des producteurs de disques, foulant au pied l’intérêt général, et sans aucune considération ni pour les artistes, ni pour la culture, nous sommes contraints de déclarer la guerre à la loi DADVSI.

Les étudiants anti-CPE bloquaient les universités : nous bloquerons tout achat de disque devant les portes de chez nous, chez nos amis et dans nos familles. Nous continuerons nos actions dans les grands magasins de disques. Nous irons devant les sièges des majors, devant le Sénat. Nous organiserons des manifestations dans toute la France.

La bataille du projet de loi DADVSI va devenir guerre : nous demandons le retrait de la loi DADVSI et un débat national, et nous ferons tout pour l’obtenir. »

NON à la loi DADVSI (droit d’auteur et droit voisin de l’information)! NON à la mort de la copie privée! Non aux DRM! Oui au droits des auteurs et des consommateurs!
Rejoignez-nous dans ce combat !

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Miroir, miroir, dis-moi si je suis télévore…

Apres philips, c’est au tour de la compagnie séura de proposer une télévision intégrée dans un miroir. Idéal pour prendre sa douche tout en regardant la télé… (pour les détails voir le lien ci-dessous).

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La TNT est explosive !

Un défaut de fabrication présent sur les décodeurs TNT, toutes marques confondues, présente un risque d’explosion suite à une surchauffe de la nitroglycerine présent en petite quantité dans la puce de décodage. Si vous regardez trop longtemps la télévision sur un même chaine, la puce surchauffe et peut exploser. Le seul moyen d’éviter l’explosion est de changer de chaine toutes les 2 minutes.

Le seul moyen de différencier les décodeurs TNT qui souffrent de ce problème est d’approcher un télévore du décodeur. Si une odeur de poisson est sentie, c’est que ce décodeur est victime du probleme…

PS: vous avez du comprendre, c’était un poisson d’avril!

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