Une étude de l’université de texas montrerait un lien entre la dépression, la solitude et le fait de regarder des épisodes de séries télé à la chaine (qu’ils appelent « binge-watching ») sur des jeunes de 18 à 29 ans: plus on est déprimé, plus on fait de marathons car on ne peut pas s’empêcher de regarder la suite. Ils voient ces marathons comme une addiction négative qui peut conduire à l’obésité.
Je ne suis pas vraiment d’accord : Si on ne peut pas s’arrêter de regarder la suite d’une série télé, ce n’est pas parce qu’on déprime, c’est parce que l’histoire est addictive! Alors évidemment si on est en déprime, on évite les contacts sociaux, donc on a plus de temps pour regarder la télévision.
Les séries sont testées (j’ai participé à un test d’une nouvelle série aux USA moi-même, voir cet article ) et l’intensité émotionnelle est optimisée pour capter l’attention du téléspectateur.
Il ne faut pas oublier qu’avant l’arrivée d’internet, il était beaucoup plus difficile de se procurer (légalement ou non) des séries entières. Auparavant, on était très frustré de devoir supporter un cliffhanger (moment de tension extrème, tiré du film du même nom) et on devait attendre la semaine suivante (si on avait de la chance, les chaines ayant la fâcheuse habitude d’arrêter une diffusion en cours de route…).
Je dois avouer que je dois avoir été le premier à faire du binge-watching: j’ai commencé il y a 12 ans !! J’avais commencé avec la série 24 heures et j’en avais fait [cet article->
http://www.televore.com/spip.php?article140] en 2002.
Et non je ne suis pas obèse…